La Chine possède en abondance tout ce qui est nécessaire à la vie humaine, et s'il existe au monde un royaume qui n'ait pas besoin des autres, c'est bien elle. Bien plutôt, c'est d'elle que sortent quantités de marchandises.

Ainsi s'exprimait, peu après 1625, le Jésuite espagnol Adriano de las Cortes, gardé prisonnier de longs mois par les Chinois de la province de Guangdong après un naufrage, au début du chapitre XIX de la relation qu'il fit de son aventure[1] . Ce texte, magnifiquement édité en 2001 par les éditions Chandeigne, recèle encore bien d'autres perles. Pascale Girard, qui a conduit cette première édition française, souligne qu'il s'agit d'un véritable récit anthropologique avant l'heure.

Notes

[1] Le Voyage en Chine d'Adriano de las Cortes, Chandeigne, 2001, p. 225